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VAD E-commerce
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VPC et VAD, quelles différences ?

Les deux sont utilisés mais connaissez-vous la différence ?
Photo Maryline Kuehn
Maryline Kuehn
Cheffe de Projet & Rédactrice
Le Samedi 24 octobre 2020 - 17:38
VPC ou VAD ?
VPC ou VAD ?

Pour que tout le monde se comprenne 5 sur 5, faisons un petit point lexical et revenons sur l’âge d’or de la VPC, sur sa signification aujourd’hui et sur l’avènement de la VAD. C’est parti !

Êtes-vous « vépéciste » ?

VPC est l'abréviation utilisée pour parler de Vente par Correspondance. Correspondance est à prendre ici dans son sens littéral, tel que nous le donne le Larousse : « Une communication par échange de lettres, de messages ». 
En France, les premières entreprises de VPC naissent dès le 19ème siècle. Devinez qui joue alors le rôle d’intermédiaire entre le commerçant et le client final ? C’est le papier, bien sûr ! Catalogues, lettres, bons de commande… Le tout en authentique fibre de cellulose, avec des enveloppes à décacheter, des catalogues à feuilleter, des bons de commande à remplir à la main et des réponses à poster en boîte aux lettres.
Après Le Bon Marché et Manufrance, arrivent au 20ème siècle La Redoute, Blanche Porte, Les 3 Suisses… des acteurs mythiques de la VPC.

Je suis « VADiste » !

Vous l’aurez compris, la VPC est le précurseur de la VAD, avant l’ère Internet. La VAD, c’est à dire Vente à Distance, permet de commander et d’acquérir un produit ou un service à distance. Elle et se compose aujourd’hui de multiples canaux supplémentaires en plus du mailing papier : l’e-commerce, l’e-mailing, le téléphone, l’annonce presse, l’asile colis, la TV…

Si le terme de VPC a été largement remplacé aujourd’hui par celui de VAD, il reste encore utilisé pour désigner familièrement le canal « papier », lui-même souvent anglicisé sous le doux nom de « print ». 
Bref, si vous faites uniquement du print, vous êtes ce qu’on pourrait appeler un vépéciste traditionnel (mais vous êtes devenu rare). Si vous mélangez print et web, ou d’autres canaux, vous êtes un VADiste ! Les pure players, quant à eux, sont des entreprises opérant uniquement sur Internet. Chez Maetva, nous sommes convaincus - et les chiffres le montrent, qu’il est plus intéressant aujourd’hui de combiner les médias avec une bonne stratégie cross canal. 
D’ailleurs cette année, dans le contexte de 2020, les pure players eux-aussi deviennent de plus en plus "cross" (et donc VADistes) en ayant recours au papier en complément. 

VPC et VAD dans l’ADN de Maetva

La VPC est en quelque sort le canal historique de la VAD, ce par quoi tout a commencé… chez Maetva aussi, d’ailleurs ! Dans les années 90, l’agence Maetva édite les premiers mailings papier d’Ernest Preiss, petite maison de vins à Riquewihr, village alsacien typique de la route des vins. Les résultats sont très bons, le mailing génère tant de commandes que Dopff et Irion, propriétaire de la marque Ernest Preiss, veut continuer et nous accorde sa confiance. Cela fait trente ans que ça dure. 

Après avoir intégré les multiples évolutions technologiques sans perdre de vue ses fondamentaux, l’agence est désormais spécialisée dans l’interconnexion des médias et des supports, au bénéfice de parcours clients optimisés, en suivant à la loupe les résultats de chaque campagne. 

La VAD chez Maetva, 30 ans d'expertise

VPC, VAD… ce qui compte c’est le dialogue !

La VAD est aujourd’hui clairement cross canal. Les entreprises (du moins pour une grande majorité) ont pris conscience de la nécessité de mixer les canaux pour favoriser la croissance de leurs activités – c’est d’autant plus vrai en période de crise sanitaire.

Mais quel que soit le canal, nous sommes persuadés que c’est l’authenticité et la richesse du discours de la marque qui va créer l’adhésion des clients. C’est le fameux storytelling pratiqué depuis toujours chez Maetva. Une méthode qui consiste, grâce aux contenus, à donner une valeur au produit et à son environnement, à créer une relation avec le client et à s’appuyer sur l’histoire de la marque. Notre rôle consiste donc à faire que les consommateurs achètent un produit pour ce qu’il est mais aussi grâce à tout l’univers qui existe autour de l’entreprise et de la marque.

Un courrier conçu intelligemment est très valorisant et suscite davantage d’émotions que l’e-mail.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le mailing papier a su conserver ses lettres de noblesse. Un courrier conçu intelligemment est très valorisant et suscite davantage d’émotions que l’e-mail, ce qu’a d’ailleurs démontré une récente étude dans Harvard Business Review. Oui, en 2020 le courrier postal séduit toujours plus, attire l’attention et crée la surprise dans la boîte aux lettres. De nombreux clients historiques de l’agence ont une stratégie “papier” très, très aboutie, notamment à l’attention des seniors (mais pas que !) réceptifs à ce média.

Dans tous les cas, le mix idéal est celui qui vous permettra le meilleur retour sur investissement... Pour modéliser, calculer et orchestrer tout cela, contactez-nous !

Point-clé

1997, date charnière…
Dès les années 1980, l’achat en ligne est possible sur Minitel, mais le faible débit et la sécurisation des paiements posent problème. C’est à partir de 1997 que l’e-commerce prend son envol en tant que véritable et nouveau circuit de distribution.
S’en suivra un emballement des secteurs des technologie de l’information jusqu’à l’éclatement de la bulle spéculative en l’an 2000. Cette année-là, un certain nombre de grands distributeurs se désengagent d’Internet. Vingt ans après l’éclatement de la bulle Internet, de nouveaux géants font désormais partie du paysage technologique : Amazon, Apple, Microsoft, Alphabet (la maison mère de Google), Facebook et l’e-commerce a repris son envol.

Le saviez-vous ?

La médiathèque de Roubaix la Grand-Plage a récemment acquis auprès d’un libraire de Lille le tout premier catalogue de La Redoute, sorti en 1928 : un fascicule de 18 pages agrafées proposant des laines en solde. 
 

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